Voyages

Dans Voyages

Le Château de Bougey

Par Le 19/08/2012

photo-3714.jpg
 
 
Bougey, bien que rattaché au canton de Combeaufontaine, n'est situé qu'à 5 km au sud de Jussey.
 
C'est pourquoi nous conseillons aux vacanciers amateurs de sites historiques de s'y rendre pour visiter les vestiges en cours de restauration de son château médiéval qui semble toujours veiller sur le destin de ce charmant village.
 
Voici, d'après le feuillet explicatif disponible sur place et avec l'aimable autorisation du propriétaire, les vicissitudes de cette ancienne demeure seigneuriale au passé chargé de plusieurs siècles de notre Histoire.

La Seigneurie de Bougey à travers l'Histoire
 
Les premières informations concernant la seigneurie de Bougey apparaissent dès 1127 lorsque Guillaume 1er de Pesmes est aussi mentionné sire de Rupt, Bougey et Oigney.
De 1284 à 1326, les sires de Pesmes abandonnent peu à peu leurs privilèges sur les cures et les églises de Bougey et d'Oigney, les laissant au profit de l'abbaye de Cherlieu.
Vers 1311, apparaît la première mention d'un château à Bougey, propriété d'Etienne de Bougey dit Bougeroz.
En 1352, les terres de Bougey passent à Béatrix de Bougey, nièce d'Etienne.
Les textes ne sont guère prolixes au XVème siècle en ce qui concerne Bougey et son château. On mentionne pourtant que Jeanne de Gouhenans épouse de Henri de Saint-Aubin, seigneur de Conflandey, fit reprise du fief à Jean de Rupt en 1427.
 
Au XVIème siècle, la seigneurie de Bougey passe dans la famille de Ray.
En 1540, Jean de Grammont, capitaine de cent lances, seigneur de Fallon et Conflandey est aussi seigneur de Bougey. En 1584, Claude-Gabriel de Grammont lui succède. Etant encore mineur et la terre de Bougey relevant de celle de Rupt, la reprise de fief incombe à son oncle, Claude de Grammont, abbé de La Charité.
Au début du XVIIème siècle Claude-François de Ray est seigneur de Bougey.
 
La seigneurie passe ensuite aux mains des Mareschal, noble famille de Besançon qui pour être restée trop fidèle à la cour d'Espagne se voit confisquer plusieurs domaines dont celui de Bougey.
 
En 1687, le fief de Bougey est vendu à M. Etienne de Camelin, originaire de Fréjus, commissaire provincial,, lieutenant-colonel d'infanterie, capitaine général des mineurs de France... Jusqu'en 1792 le château va appartenir à la descendance directe du seigneur de Camelin : les familles de Serrey puis d'Hémery. De 1792 à 1802 il sera la propriété de Jean-Baptiste de Serrey de Châtoillenot.
 
Le 27 août 1802, Anne-Marie de Serrey épouse Guillaume-Augustin-Jean-Marie Guyot de Saint-Michel. Dès lors et jusqu'à ce jour le château de Bougey ne cessera d'appartenir à la famille Guyot de Saint-Michel. Successivement Nicolas-Paul, (1805-1856), Joseph-René, (1846-1910), Paul (1884-1939), Georges ( 1919-1987) en seront les propriétaires, jusqu'à ce qu'il revienne à l'actuel, Jean, né en 1945.

Le Château et son architecture
 
Fort peu d'éléments restent aujourd'hui de l'aspect originel du château au Moyen-Âge. L'unique tour d'angle étant datée de 1584, il ne subsiste plus guère que la tour de guet avec ses portes piétonne et charretière, son système de pont-levis, ses meurtrières dont une à rotule, enfin son magnifique clocheton sur bretèche, d'où la perspective vers Jussey est imprenable. Un système défensif encore très présent donc, renforcé par un effet de bossage en pustules original dont on retrouve certains exemples à Langres et dans quelques châteaux environnants ; cet artifice à but défensif ou esthétique semble apparaître dans la région aux XVème, XVIème siècles.

Heurs et malheurs du Château
 
Un texte daté de 1584 montre que le domaine à cette époque comprenait une forteresse près d'une église, des " fossés à l'entour ", un moulin et un étang, un jardin et verger, un colombier, une grange et un four, le moulin de la Perrière et une grange attenante, une chapelle jouxtant l'église, des vignes, des champs, des prés et des bois…
Allant de pair avec les énormes privilèges dont jouissaient les seigneurs de ce temps, le château devait avoir l'apparence d'une imposante forteresse flanquée de 4 tours rondes dont une seule persiste aujourd'hui.       

 
Sa taille devait être beaucoup plus importante qu'elle ne l'est actuellement comme semble le confirmer la présence de quelques belles pierres de taille disséminées dans un périmètre assez conséquent.
 
Maintes fois malmené pendant les guerres franco-espagnoles au cours du XVIIème siècle, remodelé au gré de ses différents propriétaires, menacé comme tant d'autres monuments pendant la Révolution, transformé en exploitation agricole au XIX et XXème siècles, le bâtiment actuel porte les traces des coups de l'Histoire. C'est
aujourd'hui un véritable puzzle chronologique et stylistique qu'il s'agit peu à peu de décrypter et reconstituer.
 
Pour comble d'infortune, à partir des années 60, le château laissé inhabité s'est inexorablement dégradé : le portail, la tour carrée, le four à pain, la partie habitation, le chenil et les poulaillers ont souffert. La destruction très avancée des communs situés de part et d'autre du portail en est la triste illustration. Des cartes postales ainsi que des photos anciennes témoignent de la beauté de ces deux bâtisses encore intactes dans les années 40-50. Une magnifique toiture à la Mansard donnait à l'ensemble du bâtiment une parfaite harmonie.


L'hôpital clandestin
 
En 1944, lors de la deuxième guerre mondiale, le château fut transformé en hôpital clandestin sous la direction médicale du Général A. Etienney aidé de son fils. Le château avait subi quelques transformations pour la circonstance ; on y soignait indifféremment, selon les témoignages, les résistants français du maquis voisin, des soldats allemands, dont un commandant, blessés dans l'embuscade de la R.N. 19 le 3 septembre 1944 et même quelques russes blancs qui s'étaient révoltés contre l'occupant. ( voir les numéros 11 et 12 de La Gazette). D'après le témoignage écrit de l'un de ces russes, il y a reçu des soins pour une blessure à la jambe avant de passer infirmier. Trois jeunes filles du pays remplissaient, elles, les fonctions d'infirmières : Odile, Marie-Louise et Jeanne. Les bons soins apportés à tous ces blessés sans préjuger de leur nationalité ont valu, selon plusieurs témoignages, au château d'être épargné de la destruction totale. Ajoutons que c'est principalement sur l'intervention du commandant allemand auprès de ses supérieurs que, non seulement le château a été préservé, mais aussi tous ses occupants, les patients ainsi que le personnel soignant et surtout le général Etienney et son fils, relâchés après une âpre négociation. Le commandant allemand a voulu ainsi manifester sa gratitude envers ceux qui, en lui prodiguant leurs soins efficaces, lui avaient sauvé la vie.

Le renouveau
 
Inscrit à l'Inventaire des monuments historiques en 1979, puis cédé à Jean Guyot de Saint-Michel par son père en 1981, le château semble, malgré tout, retrouver aujourd'hui une nouvelle jeunesse.
 
L'Association de sauvegarde du château de Bougey est finalement créée en 1990 afin de restaurer le patrimoine architectural du domaine et générer une animation culturelle, botanique, voire sportive en profitant de la valeur esthétique de l'ensemble.
En collaboration avec l'Association du Centre de Beaumotte elle accueille des chantiers internationaux qui aboutissent à la consolidation des murs d'une partie des communs en 1993 et à la restauration de la toiture de la tour carrée en 1994.
En 1995, le propriétaire fait consolider la seconde partie des communs, côté cour. En 1996, l'Association finance la fabrication et l'installation de fenêtres dans le porche central, côté jardins.       

 
En 1995, le propriétaire fait consolider la seconde partie des communs, côté cour. En 1996, l'Association finance la fabrication et l'installation de fenêtres dans le porche central, côté jardins.
 
A la fin septembre 1997 c'est la toiture de la tour ronde qui est finalement restaurée. D'autres réparations sont envisagées au fur et à mesure de travaux programmés progressivement.
 
Aidée au plan financier pour ces campagnes de restauration par la DRAC, le Conseil Régional et le
Conseil Général, l'Association pour la sauvegarde du château de Bougey a également profité du soutien technique vigilant de Mr l'Architecte des Bâtiments de France.

Le château reste ouvert aux visiteurs tous les jours de l'année, y compris les jours fériés ; il est seulement recommandé en semaine de prendre rendez-vous par téléphone auprès de. Monsieur André Billy* qui se fera un plaisir de vous guider dans la visite moyennant un droit d'entrée très modique. Tout don pour la remise en état est aussi accepté.

Dans Voyages

15 aout 2010 , visite du temple "Wat Suan dok"

Par Le 19/08/2012

dsc00933.jpgLe Wat Suan dok est un temple du XIV ième siècle situé à l'ouest des vieux murs de la ville de Chiang mai, sur la route de "Doi Suthep" .Il fut construit par le roi Lanna pour un moine révéré de Sukhothai pour sa retraite durant la saisons des pluies ;Il est peu commun non seulement par sa taille , mais également par le fait qu'il est ouvert sur les côtés .Il est constitué d'un grand nombre de Chedis abritant des cendres funéraires de souverains de Chiang mai .
C'est également le siège d'une université monastique parmi les plus importantes de Thailande , l'université bouddhiste Mahachulalongkorn Rajavidyalaya .
Un album photos est associé à ce blog sur ce site .dsc00933.jpg

Dans Voyages

Le travail de l'argent par des artistes à Chiang mai

Par Le 19/08/2012

img-7379.jpgIl existe à Chiang mai , une rue ou sont installés les argentiers de la ville , la WUA LAI road .Située au sud du carré fortifié (à l'extérieur) , cette petite rue accueille depuis plus de 5 siècles tous les artisans de la région spécialisés dans le travail de l'argent.
Ces orfèvres ont deux temples en argent dans cette zone , le Wat Muen san situé soi 3 , et le Wat Srisuphan situé soi 2 , ils ne sont pas très connus des touristes .Ces deux temples peuvent donner l'occasion d'une visite intéressante et authentique .
Les deux temples sont recouvert de plaques d'argent repoussé ou sont représentées des scènes du Ramakian ainsi que de la vie locale .On peut également admirer sur place , le travail de plusieurs moines et artisans occupés à travailler l'argent .
Quelques photos : voir les deux albums dédiés .
Dans le Wat Muen san , j'ai pu découvrir avec beaucoup de bonheur , entre autre , les statues de trois moines tout à fait extraordinaire , tellement ils ont été réalisés avec soin . (beaucoup de professionnalisme dans ces réalisations)

Dans Voyages

Le temple blanc de Chiang rai (Wat rong khun) voir l'album correspondant

Par Le 19/08/2012

img-9431.jpgCe temple récent et unique en thaïlande se distingue des temples traditionnels par sa couleur blanche immaculée agrémentée de petits miroirs qui reflètent la lumière.
La construction de cet édifice " wat rong khun " a débuté en 1998 sous la direction d'un artiste thaïlandais renommé, Chalermchai Kositpipat, en tant qu'offrande à bouddha et la construction du complexe comprenant 9 bâtiments prendra plusieurs années avant d'être terminée.
La couleur blanche symbolise la pureté de bouddha et les miroirs sa sagesse. L'intérieur du temple est décoré de magnifiques peintures murales représentant des scènes de vie de bouddha et divers principes de la religion bouddhiste.
L'accès au temple se fait par un pont entouré de sculptures assez… surprenantes représentant des mains tentant de s'échapper du sol.
Ces sculptures symbolisent l'enfer et ceux qui tentent d'échapper a cette vie infernale. Les thaïlandais n'hésite jamais à décrire de manière très détaillée et imagée ce qui risque de nous arriver en cas de mauvaises actions afin de nous inciter à suivre le droit chemin.
Tout est blanc jusqu'aux poissons qui évoluent dans les bassins autour de l'édifice.
Seule exception , les toilettes, très fastueuses, qui sont dorées , assez surprenant !
Simple offrande à bouddha au départ, ce temple est maintenant devenu une attraction touristique considérable , qui attire aussi bien les thailandais que les étrangers.img-9431.jpg

Dans Voyages

Nouvel an Thailandais (Songkran festival)

Par Le 19/08/2012

dsc01953.jpgLe nouvel an bouddhique du 13 au 15 avril (à Chiang mai du 11 au 15 avril) est une des fêtes les plus importantes de Thailande , puisqu'elle marque le début de l'année d'après le calendrier lunaire. Les Thailandais aspergent les bouddhas d'eau avec vénération ainsi que leurs amis , la croyance voulant que l'eau éloigne la malchance et purifie .
Songkran est l'occasion pour les Thailandais de se retrouver en famille et de faire la fête , on assiste tout autour du canal ainsi que dans les rues de Chiang mai , à de véritables batailles d'eau , on verse aussi de l'eau parfumée délicatement sur les ainés comme un geste de respect .
Ici en Thailande , nous avons fait un énorme bond vers le futur , car cette année nous sommes en 2554 .
Vous pouvez dire aux gens "Sawasdee pi mai" ils apprécieront , cela signifie "bonne année"
Voir également sur ce site , l'album photos ainsi qu'une petite vidéo dédiés à cet évènement.

Dans Voyages

Sukhothai

Par Le 19/08/2012

img-7147.jpgPremier royaume indépendant de la Thailande , Sukhothai (l'aube du bonheur) connut son apogée entre le milieu du XIII ieme siècle et la fin du XIV ieme siècle.La période Sukhothai est considérée comme l'age d'or de la civilisation thailandaise .Ses oeuvres religieuses et architecturales font d'ailleurs référence en matière de classicisme thailandais.La "meuang kào" (vieille ville) de Sukhothai abrite 45 km2 de vestiges historiques .
Histoire : Sukhothai fut la première capitale du Siam .L'ère Sukhothai dura 200 ans et connu 9 souverains. Le plus célèbre fut le roi Ramkhamhaeng Le Grand ,qui régna de 1275 à 1317 ,à qui la Thailande doit la première écriture thaie ,l'expansion du bouddhisme Theravada ainsi que le développement d'un art nouveau , et dont les écrits sont considérés comme l'origine de la littérature thaie .Il étendit sa puissance sur un immense territoire qui recouvrait alors presque toute la Thailande actuelle , avant de passer sous la domination d'Ayuthaya en 1438 .

Christian Chansard

Créez votre badge