AIRBUS A318

christian chansard Par Le 19/08/2012

Dans Air France

a318-01.jpgLe 9 octobre dernier, Air France est devenue l’une des premières compagnies au monde à opérer le nouvel A318. Les deux moteurs CFM56-5B qui équipent cet avion sont les seuls à équiper aussi l’ensemble de la famille monocouloir A320 d’Airbus. Pour un exploitant comme Air France, qui est devenue la première compagnie à opérer toute la famille A318, A319, A320 et A321, les moteurs de CFM International permettent de jouer pleinement la carte de la communalité.


Moteur CFM56-5B8 de l’A318

Niveau de vol 370, 80 % au N1 [1], 850 km/h de vitesse sol et 79 passagers à bord : le jeudi 9 octobre dernier, le premier Airbus A318 de la flotte Air France relie Hambourg à Roissy au cours d’un vol de livraison à grande vitesse. « Même détarés, les CFM56-5B poussent bien sans forcer », note simplement le commandant de bord...

Le dernier-né et le plus petit de la famille Airbus, qui a fait son premier vol il y a peine un an, entre en service dans la compagnie nationale française avec une cabine configurée pour accueillir 123 passagers (en configuration mono-classe) et un rayon d’action de 6000 kilomètres. Idéal pour les liaisons à fréquence élevée ou à faible densité. L’avion livré le 10 octobre dernier est le premier d’une série de quinze, mais c’est aussi le 2035ème exemplaire de la famille A320 livré par Airbus. « Air France est la première compagnie au monde à utiliser l’ensemble de la gamme A320, du plus grand au plus petit », rappelait Pierre Henri Gougeon, son directeur général exécutif, lors de la cérémonie de livraison. « En décembre 2006, nos quinze A318 auront été livrés et nous disposerons d’une flotte homogène de 150 appareils de la gamme A320 dans le secteur moyen-courrier. La mise en service de l’A318 est donc une étape importante de la rationalisation de notre flotte. »

Préserver la communalité

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A318 lors de son premier vol entre Hambourg et Toulouse, équipé de moteurs CFM56-5B, le 29 août 2002

L’A318 dispose en effet des mêmes commandes de vol électriques avancées que ses grands frères A319, A320 et A321. Ce qui se traduit par des qualifications identiques pour les 1800 navigants techniques affectés aux vols moyen-courriers. Standardisation industrielle également, puisque les équipes de mécaniciens auront affaire aux mêmes moteurs et aux mêmes pièces de rechange d’un modèle d’avion à l’autre. « Il ne fallait pas rompre la communalité des moteurs au sein de la famille A320 », soulignait d’ailleurs Pierre Henri Gougeon lors de la remise de l’avion. Le CFM56-5B8 qui équipe l’A318 ne présente en effet que des différences infimes avec les -5B des autres appareils de la famille A320. La principale évolution se situe au niveau de la poussée, qui a été réduite pour mieux coller aux besoins de l’avion qui ne dépasse pas 59 tonnes au décollage, dans sa version de base. « Cet esprit de famille a beaucoup facilité la livraison des A318 », précise Jean-Michel Dauverchain, représentant qualité de CFM à l’usine d’Hambourg où sont assemblés les avions. Les moteurs arrivent quatre à six semaines avant la date de livraison prévue et ils deviennent la propriété d’Airbus qui les essaie au sol et en vol. Ils sont ensuite présentés au client qui fait aussi sa gamme d’essais. L’objectif primordial est de ne pas perturber le programme de livraison de l’avion, qui est très serré. On ne compte en général que trois jours entre le premier vol de l’avion sorti de chaîne avec ses moteurs neufs et la livraison définitive au client. « Le fait que le moteur soit déjà bien connu de tous a été pour nous un très grand atout... », conclut Jean-Michel Dauverchain.a318-01.jpg

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Christian Chansard

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